La "parentalité" est officiellement entrée dans le domaine de l’action
publique en 1999 avec la création des « réseaux d’écoute et d’appui aux parents ».
Les politiques de soutien à la parentalité se sont progressivement enrichies de nouveaux dispositifs( réseaux d’écoute et d’appui aux
parents (REAAP), lieux d’accueil enfants parents (LAEP), contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (CLAS), points info famille (PIF), médiation familiale, espaces de rencontre) touchant plus d’un million de bénéficiaires, pour un coût d’environ 150 M€ en 2012.
La mission estime que les dispositifs mis en œuvre sont pertinents, peu coûteux pour les finances publiques, et plutôt efficients. Le soutien à la parentalité mérite d’être considéré comme un investissement social "rentable" permettant de renforcer la cohésion sociale et d’éviter des interventions curatives ultérieures.
– l’insuffisance des financements mobilisés
– un déficit de lisibilité et d’accessibilité
– Une gouvernance hésitante compensée par des dynamiques locales.
1) faire de l’accompagnement à la parentalité une priorité reconnue de la politique familiale en positionnant la Cnaf et les Caf comme opérateurs de cette politique et en rééquilibrant ce budget par rapport aux autres postes de dépenses en faveur des familles ;
2) Rénover la gouvernance en réformant le Comité national de soutien à la parentalité et en confortant les comités départementaux ;
3) Fixer un cadre d’intervention clair en définissant un référentiel national parentalité ; développer l’offre dans des lieux fréquentés par toutes les familles : écoles, crèches, centres sociaux, PMI...
4) Organiser la capitalisation et développer l’évaluation ;
5) Organiser la montée en charge des dispositifs dans la future Cog de la Cnaf : mieux mailler le territoire et réduire les inégalités d’accès à l’offre.
Le jeu est la forme la plus élevée de la recherche. Albert Einstein