Dans cet article, l’auteur analyse l’émergence, dans le vocabulaire des agents de l’école, du terme de « famille » associé aux membres des classes défavorisées et de « parent » associé aux membres des classes moyennes et favorisées. Chacun de ces termes reste bien un terme générique, mais aux connotations très différentes. L’auteur fait appel à des moments historiques pour expliquer ce phénomène.

Dans le bulletin de l’ inspection académique de Seine Saint-Denis intitulé "l’ éducation prioritaire", il est exposé différentes expériences menées sur la parentalité, dans le cadre du Réseau d’Éducation Prioritaire. Le fil rouge de ces expériences est de développer le partenariat éducatif entre parents et enseignants.

Entre École et famille la communication ne se construit pas seulement sur des contacts directs. L’auteur met en évidence une communication indirecte où au cœur de ces échanges se trouve l’enfant. A travers l’enfant, s’établit une relation entre les parents et les enseignants.

En s’appuyant sur l’évolution des lois, l’auteur montre comment certaines obligations législatives ont pu freiner le rapprochement entre ces deux partenaires éducatifs. Et ce en figeant d’un coté les enseignants dans une attitude distante à l’égard des familles et de l’autre coté des parents s’attribuant des exigences qui ne sont pas celles qu’on leur accorde. Pour l’auteur, ce partenariat peut s’installer dans le temps en s’ouvrant vers d’autres co-éducateurs complémentaires comme des animateurs, éducateurs...

L’ élévation générale du niveau de formation et la pression socio-économique incitent les usagers à se comporter en consommateurs à l’ égard de l’ École. Ce qui a pour conséquence d’accentuer la distance entre parents et enseignants. L’ auteur considère le partenariat comme une sortie possible de cette "clôture scolaire".

C. Montandon retrace dans cet article les différents travaux sur les relations parents-enfants et l’évolution de l’ implication des parents dans la scolarité des enfants. Elle en retire des questions notamment sur le réel bénéfique de la participation parentale dans la scolarité de leurs enfants.

Les relations à l’ école de parents issus des classes populaires et de parents issus des classes moyennes sont comparées et analysées selon trois types d’attentes principales : la socialisation, l’ éducation et l’ utilité sociale. Si les auteurs montrent qu’il existe de fortes disparités d’ordre socio-culturel entre les deux groupes, ils démontrent également que de fortes tensions internes à ces deux classes sociales expliquent ces différences.

L’ école n’a jamais eu une aussi grande place dans les familles. Pour autant, toutes ces familles n’ont pas les mêmes ressources pour donner les bonnes conditions de réussite à leurs enfants. Les relations entre l ’école et les familles populaires sont souvent imprégnées de malentendus. P. Périer ne remet pas en question le partenariat, mais il suggère d’aller vers une coopération équitable entre les enseignants et les familles populaires.

Le passage de l’ école primaire au collège peut être une source de déstabilisation pour les familles populaires. Cet article des Cahiers Pédagogiques illustre et analyse cette épreuve à travers des entretiens conduits auprès de parents.

Témoignage d’une crèche-halte-garderie parentale qui permet d’impliquer les parents issus de milieux et d’origine diverses et de faire rencontrer des modèles éducatifs différents, entre expérience individuelle et projet collectif.