Les familles populaires ont une attitude très positive à l’ égard des dispositifs d’ accompagnement scolaire. Ces familles y recourent car elles se sentent incapables de suivre la scolarité de leurs enfants. Maria Do Céu Cunha invite alors à réfléchir à la mobilisation et à la participation des parents en amont du dispositif.

L’article évoque la relation des familles à l’égard de l’accompagnement à la scolarité. D’un coté les parents doutent de l’efficacité de l’école et de l’autre coté ils attribuent une valeur de plus en plus grande aux actions d’accompagnement. L’article soulève aussi la problématique des représentations entre ces deux institutions que sont la famille et l’école.

On met de plus en plus en avant la possibilité d’améliorer le lien famille-école à travers l’accompagnement à la scolarité. De ce ressort, l’auteur repère les contradictions entre les attentes de l’école qui espèrent trouver dans cette action un relais tandis que ce dispositif pourrait favoriser un espace de médiation entre l’école et la famille. L’auteur interroge la notion de médiation et ce qu’il en est réellement au sein de ces multiples dispositifs.

Le soutien scolaire payant s’est fortement développé. Concurrençant le système scolaire, participant d’une stratégie d’ excellence, le soutien scolaire payant pose la question des inégalités socio-économiques et culturelles. Des devoirs à la maison au soutien scolaire en ligne (TIC), le soutien scolaire est interrogé à partir de cinq documents principaux, complétés tout au long de l’article par d’autres références.

Ce dossier est construit autour de deux idées principales : l’accompagnement à la scolarité d’abord comme une ouverture sur le monde extérieur et non pas réduit à l’ aide aux devoirs. L’ accompagnement scolaire offre également aux parents un cadre légitime d’ intervention et d’ action collectives afin de mieux appréhender les relations avec l’ école.

A l’origine destinés aux enfants, les dispositifs relatifs à l’ accompagnement à la scolarité désignent progressivement les parents comme bénéficiaires de ces actions. Les auteures proposent des points de vigilance quant aux biais possibles de cette évolution, et leurs conséquences sur la pertinence des tiers-lieux éducatifs.

Certains aspects de l’ accompagnement scolaire créent des ambiguïtés et des paradoxes, tant au niveau des apprentissages pour les enfants, qu’au niveau de l’ implication des parents. Jacques Bernardin s’appuie sur les rapports à l’ école et au savoir des enfants et des familles, notamment populaires, afin de proposer des orientations en termes de mise en autonomie des enfants face à leurs apprentissages et des parents par rapport à la scolarisation de leurs enfants.

Les cahiers d’ Éducation et Devenir explorent la notion d’ accompagnement. Ils partent de ces différentes définitions, recueillent le témoignage des divers acteurs de cette action pour enfin évoquer les conditions de sa réussite.

Dans cet entretien, P. Rayou revient sur la pratique des devoirs et ces effets incertains sur les élèves en difficultés.

Si les causes du décrochage scolaire sont multiples, l’auteur s’intéresse ici aux évolutions possibles au sein des établissements. En se basant sur des travaux menés sur le terrain, il évoque de possibles transformations pédagogiques et notamment plus adaptées.