L’auteur analyse l’enjeu de la contractualisation des politiques publiques, ce qui lui permet de donner un éclairage sur cette nouvelle modalité d’action dans le champ éducatif. Le contrat présente une forme de politiques publiques particulière, notamment dans le domaine de l’éducation, étant donné les spécificités même de ce champ.

Analyse de la place de chaque acteur au sein d’un projet éducatif local : l’auteure montre comment il n’est souvent que conçu comme au service de l’Ecole, ce qui empêche toute démarche participative. Pistes pour mettre en place une réelle mobilisation de tous les acteurs autour d’un projet éducatif.

Un court article qui analyse les évolutions des politiques jeunesse et leur gestion entre État et collectivités territoriales.

L’auteur donne d’abord une analyse de la jeunesse comme catégorie politique puis à partir de six idéaux-types, dresse trois modèles de représentation des jeunes.

Une intervention de B. Bier sur la mise en œuvre des politiques jeunesse aujourd’hui avec un retour sur leur évolution ainsi que sur les transformations de leur objet : la jeunesse. Enfin, une riche discussion avec la salle sur la méthodologie politique concernant les jeunes (projet éducatif local, co-construction, participation, transversalité, actions et valeurs).

Dossier de veille de l’Ifé,
Octobre 2014

Comment éviter de piloter l’éducation au doigt mouillé, en fonction de la mode ou de l’opinion ? Comment repérer les bonnes pratiques et les bonnes méthodes pour que la France améliore ses résultats dans PISA ? Comment utiliser les acquis de la science pour mieux enseigner ? Ces interrogations sont désormais récurrentes.
Elle reviennent d’abord à se demander quels savoirs sont nécessaires pour l’éducation et où ils sont actuellement disponibles. Elles impliquent ensuite de comprendre comment ces savoirs issus des laboratoires universitaires peuvent être appropriés sur le terrain, par tous les acteurs de l’éducation. Voire même dans quelle mesure ces derniers peuvent contribuer à produire ces savoirs !
Ces questions sont sources de nombreuses controverses au niveau international comme en France. Certains défendent l’idée que l’éducation c’est avant tout une série de preuves techniques que la science peut déterminer. D’autres pensent qu’il y a dans l’enseignement trop de culture, de valeurs et de complexité pour régler la question simplement entre deux protocoles expérimentaux.
Il faut aussi noter la défiance de certains acteurs, même au plus haut niveau, envers les "sciences de l’éducation", toujours sommées d’avoir à faire la preuve de leur utilité comme de leur caractère scientifique.
Après avoir rappelé les enjeux de la situation actuelle, ce dossier vise donc à fixer des repères pour une approche scientifique de l’éducation dans le contexte de la recherche universitaire.
Nous revenons ensuite dans un deuxième temps sur la signification de l’evidence-based education, concept controversé qui a largement débordé son aire anglo-saxonne d’origine pour devenir un terme usuel.
Nous envisageons enfin dans un troisième temps comment peuvent être articulés les rapports entre recherche, pratiques et politiques éducatives, et l’engagement concret des acteurs qui relèvent de ces différents contextes.

Plusieurs auditions sur la question des discriminations dont celle de P. Meirieu et de l’Inspection académique de Lyon. Le rapport présente diverses propositions pour lutter contre les discriminations dans le champ éducatif.

L’étude souligne les principales caractéristiques de ce dispositif (mobilisation des institutions, configurations locales hétérogènes, actions, impacts) et propose des recommandations.

Le rapport porte plus particulièrement sur le pilotage des actions de prévention dans le domaine du soutien à la parentalité. Il dénonce d’abord un empilement des dispositifs pilotés par l’Etat et peu d’articulation entre eux ainsi qu’un défaut de réflexion sur l’accès des parents à l’information. Enfin, il insiste sur les financements éparpillés, peu connus et fragiles de ces initiatives.