Cet article permet d’entendre le contexte général des politiques éducatives locales : à quoi correspond l’éducation aujourd’hui ? ; quelle place faite aux familles dans ce nouveau paysage ? ; quel positionnement et enjeux pour les acteurs professionnels ? ; quel échelon politique et territorial légitime dans le domaine éducatif ?

L’auteur recentre la réussite éducative dans son contexte politique, économique et social, avant de montrer en quoi cela a pu rendre la réussite éducative polémique avant de proposer quelques pistes pour aider à la réussite du dispositif (vis-à-vis des publics, de l’acte éducatif en lui-même et enfin de la profession d’éducateur).

La mise en place en 2005 de la Réussite Éducative a suscité des réactions très contrastées. L’approche éducative individualisée a notamment été perçue comme une opposition à la démarche éducative par les acteurs. Afin de comprendre les tensions autour de ces deux approches, l’auteur situe la place de l’individu dans notre société et évoque notamment le mythe d’une éducation porteuse du collectif.

Quels liens peut-on faire entre un moniteur de ski et un enseignant ? C’est le surprenant parallèle entre enseignement traditionnel du ski et situations d’apprentissage scolaire qu’a décidé d’utiliser Jean-Paul Julliand (enseignant et formateur à la retraite) dans un de ces ouvrages, dont un extrait est cité dans l’article afin d’introduire la notion d’homogénéité et d’hétérogénéité des groupes.

L’article s’attarde sur l’articulation entre socialisation des élèves et individualisation des apprentissages, notamment à travers l’étude d’une séance d’ éducation physique où cette question est particulièrement présente (conciliation de l’autonomie des élèves et d’une activité collective socialisante dans un contexte difficile).

Un document écrit par un chargé de mission de la DIV qui pose le cadre de la politique de la ville, notamment en ce qui concerne l’éducation, ce qui permet de comprendre la logique du gouvernement en la matière depuis quelques années. L’auteur s’attarde particulièrement sur le Dispositif de réussite éducative comme exemple des nouvelles méthodes d’action publique. Enfin il s’interroge sur le rôle et la place de l’institution scolaire dans ce paysage. (Nombreuses définitions et rappel des textes de loi).

La restitution de cette table-ronde permet d’apporter des éclairages de spécialistes réunis autour de cette question de l’individualisation dans le système éducatif (institutionnalisation), sur le plan pédagogique (l’élève et la classe mais aussi la personnalisation) et enfin ses effets sur l’éducation dans son ensemble (système, enseignants et éducateurs).

Qui est le plus à risque de redoubler ? Selon l’Insee, qui publie une étude sur le retard scolaire à l’entrée en 6ème, avant tout les élèves de nationalité étrangère. Le taux de retard des jeunes de nationalité étrangère est le triple du taux moyen national. Vivre dans une ZUS ou appartenir à une catégorie sociale défavorisée double le taux. Inversement appartenir à une catégorie favorisée divise par trois le taux moyen.

Présentation du PRE par le cabinet Civito : ses enjeux au regard du contexte dans lequel il est apparu ; l’étape de diagnostic ; l’offre éducative sur le territoire ; les fonctions de référent et de coordinateur ; sa place dans les politiques publiques ; et le travail mené auprès des familles.

Un rapport instructif sur la Réussite éducative qui replace le programme dans un contexte plus large (notamment les politiques sociales et éducatives, le traitement des difficultés scolaires et de l’échec scolaire, les nouveaux acteurs légitimes et la nouvelle approche dite "individualisée"). Les auteurs dressent une typologie des différents PRE en soulevant les principales conséquences des choix et non-choix locaux. Enfin, le rapport donne un éclairage sur les principaux enjeux d’un tel dispositif, notamment à partir des actions proposées par les différents DRE.