De nombreux travaux ont analysé l’ impact du contexte socioculturel sur la socialisation et la scolarisation des enfants. A travers ce numéro de "Veille et Analyses", l’Ifé propose un tour d’horizon de la recherche et des publications sur ce thème.

La sociologue analyse le poids des contextes familiaux dans les choix d’orientation et comment dès lors l’orientation concourt à l’ accroissement des inégalités sociales.

Le rapport de Recherche du CERSE (Université de Caen) est ici résumé par Thierry Piot. Alors que plusieurs travaux abordent les relations entre l’ école et les familles populaires, ce rapport traite spécifiquement de la dynamique de relation et de communication entre l’école et les enseignants d’une part et les familles en grandes difficultés d’autre part. Il amène l’idée que ces relations n’ont pas encore été réellement pensées.

Cet article témoigne d’une expérimentation qui permet d’établir un pont entre le collège et les familles, avec des résultats concrets plutôt positifs.

Le passage de l’ école primaire au collège peut être une source de déstabilisation pour les familles populaires. Cet article des Cahiers Pédagogiques illustre et analyse cette épreuve à travers des entretiens conduits auprès de parents.

Dans le bulletin de l’ inspection académique de Seine Saint-Denis intitulé "l’ éducation prioritaire", il est exposé différentes expériences menées sur la parentalité, dans le cadre du Réseau d’Éducation Prioritaire. Le fil rouge de ces expériences est de développer le partenariat éducatif entre parents et enseignants.

Pour Pierre FRACKOWIAK, on ne changera pas l’école sans changer ses rapports avec les familles. Ce texte est le fruit d’une réflexion et expose ainsi quelques pistes de travail.

Cet article est une réflexion sur le besoin de rapprocher les familles de l’école : quelle représentation de l’implication des parents a-t-on ? De quelle implication parlons-nous ? Pourquoi tant d’importance attachée à cette implication des familles ?

L’article se propose de revenir sur quelques-unes des tensions liées à cette confrontation et qui trament les pratiques parentales des familles populaires.

Dans cet article, l’auteur analyse l’émergence, dans le vocabulaire des agents de l’école, du terme de « famille » associé aux membres des classes défavorisées et de « parent » associé aux membres des classes moyennes et favorisées. Chacun de ces termes reste bien un terme générique, mais aux connotations très différentes. L’auteur fait appel à des moments historiques pour expliquer ce phénomène.